Publié dans Société

Permis de conduire malagasy - Utilisation dorénavant interdite en France !

Publié le mercredi, 05 février 2020

Les conditions d’obtention remise en cause par la France. Désormais et plus précisément à partir du 30 mars 2020, les permis de conduire malagasy ne pourront plus être échangés en France. En raison de l’harmonisation européenne en matière de conditions de délivrance des permis de conduire et ce afin de stabiliser juridiquement les échanges de permis de conduire étrangers, la France s’est engagée dans une réforme de son dispositif d’échange des permis de conduire. Dans un communiqué publié par l’ambassade France à Madagascar, hier, il a été évoqué que les conditions de délivrance des permis de conduire à Madagascar s’étant avérées, après examen, éloignées des critères européens intégrés dans notre propre réglementation.   

« En France, l’examen comprend une partie théorique  sur le “Code de la Route” et un test pratique. L’examen théorique doit être présenté en premier et peut être passé dans les 5 années suivantes. Il dure 25 minutes et se déroule dans des conditions de circulation normales. Depuis mars 2015, il comprend une partie « gestes premiers secours ». Un apprenti dit effectuer 20 heures de conduite accompagné d’un moniteur réparties sur 20 séances. En cas de succès, une attestation de réussite d’examen est fournie en attendant l’obtention du permis officiel effective dans les 4 mois.»

Et à Madagascar, comme pour chaque diplôme, avant l’obtention du permis de conduire, il faut passer par des formations pratiques et théoriques et évidemment par des cours dans une auto-école, mais les candidats libres n’y sont plus autorisés.  « Deux étapes sont à suivre et qui  sont la plupart du temps déterminées par l’auto-école elle-même à savoir, les deux examens de code et conduite. La durée d’apprentissage du code dépend de la perception  des élèves et le nombre d’heure de conduite sera également établi en fonction du pouvoir d’achat des étudiants et de leurs expériences », confirme une auto-école. Une réalité qui s’éloigne un peu du règlement stipulant de passer 10 séances de 15 minutes de chaque.  L’Agence des Transports terrestres (ATT) organise par la suite l’examen sous la supervision du  ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM). Et la liste des admis sont envoyés aux centres immatriculateurs de Madagascar.  Les responsables de ces agences tiennent en effet à préciser que cette interdiction ne réside pas dans la délivrance du permis ou encore de son aspect biométrique.  « A Madagascar contrairement en France, les Malagasy passent le permis de conduire en raison du travail ou voyage à l’extérieur.  La plupart ne possèdent pas de véhicule pour s’entraîner. Or, le manque d’heure d’entraînement impacte considérablement sur leur conduite. Une bonne raison pour la France de ne pas valider notre permis », avance un responsable au niveau de l’autorité routière à Madagascar.  Dans ses propos, il a souligné qu’actuellement, une proposition de modification de texte a été avancée au ministère de tutelle  afin d’augmenter la durée de l’exercice de conduite. Toutefois, les responsables au niveau des auto-écoles s’y opposent étant donné que cette décision pourrait nuire à leurs activités.

Recueillis par KR.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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